Recours en cas d'usurpation des plaques d'immatriculation
Question de :
M. Michel Zumkeller
Territoire de Belfort (2e circonscription) - UDI, Agir et Indépendants
M. Michel Zumkeller interroge M. le ministre de l'intérieur sur l'augmentation des usurpations des plaques d'immatriculation. De plus en plus d'automobilistes, pour échapper aux contraventions, trafiquent leurs plaques d'immatriculation. Cette pratique est fort heureusement réprimée mais dans les faits les victimes de ces usurpations ont bien du mal à faire valoir leur bon droit. Il souhaite donc connaître les mesures qu'il compte mettre en œuvre pour sécuriser la délivrance de la contravention. Il lui demande s'il ne peut pas imposer par exemple que lorsque la contravention est délivrée, soit relevé en plus de la plaque d'immatriculation, le type et la marque du véhicule.
Réponse publiée le 24 décembre 2019
Environ 400 000 automobilistes sont victimes chaque année du délit consistant à utiliser de fausses plaques minéralogiques sur un autre véhicule. Ce chiffre est constant depuis plusieurs années. En l'état du droit, les dispositions de l'article L. 317-2 du code de la route punissent l'usage frauduleux de plaques d'immatriculation de 5 ans d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende. Le ministère de l'intérieur a mis en œuvre de nombreuses mesures pour éviter l'envoi d'avis de contravention injustifiés aux titulaires des certificats d'immatriculation des véhicules. Ainsi, une vérification de la coïncidence entre le véhicule concerné par la verbalisation et les données du certificat d'immatriculation contenues dans le système d'immatriculation des véhicules, dont la marque et le type de véhicule, est systématiquement effectuée. Dans tous les cas, les victimes de telles usurpations sont invitées à déposer plainte auprès des services de police ou de gendarmerie, puis de contester la contravention qu'elles auraient reçue en suivant la procédure de droit commun.
Auteur : M. Michel Zumkeller
Type de question : Question écrite
Rubrique : Crimes, délits et contraventions
Ministère interrogé : Intérieur
Ministère répondant : Intérieur
Dates :
Question publiée le 25 décembre 2018
Réponse publiée le 24 décembre 2019