Vote au jugement majoritaire
Question de :
Mme Paula Forteza
Français établis hors de France (2e circonscription) - Non inscrit
Mme Paula Forteza attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le vote au jugement majoritaire. Cette question est posée au nom d'un citoyen, dans le cadre de l'initiative des « Questions citoyennes » au Gouvernement. Depuis des décennies, on est habitué à voter « pour » une personne, sans autre alternative. Le scrutin uninominal majoritaire à deux tours ne cesse pourtant de montrer ses limites, à l'image de la place prise par les sondages, qui contraignent bien souvent les électeurs au vote utile ou stratégique. Les records récurrents d'abstention doivent à cet égard alerter sur l'inadaptation croissante du scrutin uninominal majoritaire. Dans le même temps, il convient de souligner que ces dernières années, d'autres modes de scrutins ont été imaginés et expérimentés, à l'image du vote au jugement majoritaire. Il faut en rappeler le principe : l'électeur vote en donnant son opinion sur tous les candidats, à partir d'une échelle commune de mentions allant par exemple d’« Excellent » à « À rejeter », en passant par « Bien » ou « Insuffisant ». Le candidat le mieux évalué par une majorité d'électeurs est alors élu, éventuellement après un deuxième tour de scrutin (comme ce fut le cas dans le cadre de l'initiative « LaPrimaire.org », ayant conduit à la désignation de Charlotte Marchandise comme candidate à la présidentielle 2017). Elle aimerait ainsi savoir quel regard le Gouvernement porte sur le vote au jugement majoritaire et s'il envisage de l'expérimenter voire de le déployer dans le cadre de certains scrutins.
Auteur : Mme Paula Forteza
Type de question : Question écrite
Rubrique : Élections et référendums
Ministère interrogé : Intérieur
Ministère répondant : Intérieur
Date :
Question publiée le 26 octobre 2021
Date de clôture :
21 juin 2022
Fin de mandat