Question au Gouvernement n° 2403 :
Jeux olympiques du sport scolaire de 2022

15e Législature

Question de : Mme Laurence Dumont
Calvados (2e circonscription) - Socialistes et apparentés

Question posée en séance, et publiée le 13 novembre 2019


JEUX OLYMPIQUES DU SPORT SCOLAIRE DE 2022

M. le président. La parole est à Mme Laurence Dumont.

Mme Laurence Dumont. Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, en 2024, nous accueillerons le monde entier lors des jeux olympiques et paralympiques. Deux ans plus tôt, nous recevrons, je l'espère, les jeunes de toute la planète lors des Jeux olympiques du sport scolaire, ou Gymnasiades, organisés par la Fédération internationale du sport scolaire – les jeux avant les jeux, en quelque sorte. Pendant dix jours seront réunis 1 000 jeunes bénévoles et 5 000 élèves de plus de 80 pays, occasion unique – entre autres mérites – de consolider les liens avec les pays francophones d'Afrique, d'Asie et d'Amérique.

Si la candidature française est retenue, la Normandie aura l'honneur d'accueillir cet événement. Le dossier défendu par l'UNSS – Union nationale du sport scolaire – propose un programme équilibré mêlant sport, histoire, culture et échanges internationaux. Toute la Normandie est mobilisée, la région autant que les grandes villes – Deauville, Caen, Rouen ou Le Havre, si chère au Premier Ministre. Les 37 parlementaires soutiennent ce dossier depuis que vous avez annoncé la candidature de la France, en septembre 2017, à l'occasion de la journée du sport scolaire.

Je sais que l'État témoigne d'une forte implication dans ce dossier. Dans le monde entier, nos diplomates font valoir la candidature de la Normandie. Nous devons démontrer à la Fédération internationale que la France veut accueillir ces jeux scolaires. À trois semaines de la décision finale, nous espérons qu'après la Chine en 2020, la France – et donc, la Normandie – sera retenue en 2022. Monsieur le ministre, quel signal fort pourrait encore envoyer notre pays avant cette décision ? (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SOC.)

M. le président. La parole est à M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse.

M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse. Madame Dumont, je vous remercie pour cette question qui met l'accent tout à la fois sur la Normandie et sur la dynamique sportive que nous voulons impulser à l'horizon des Jeux olympiques de 2024.

Sous l'égide du Premier Ministre, un comité interministériel s'est réuni dernièrement pour faire le point sur les dynamiques sportives lancées dans nos secteurs ministériels, qui pourraient profiter des Jeux olympiques de 2024. Mon ministère se mobilise fortement en ce sens, comme en témoigne la multiplication des sections sportives dans les lycées, ou encore le travail mené avec l'UNSS et l'USEP – Union sportive de l'enseignement du premier degré – pour développer les associations sportives. Avec le concours de Roxana Maracineanu, ministre des sports, nous opérons également un rapprochement entre les clubs et l'éducation nationale.

Vous faites référence à un projet particulier : l'organisation des Jeux olympiques scolaires en France, en amont des Jeux olympiques proprement dits. C'est un très beau projet et, si ces jeux devaient se dérouler en France, nous soutiendrions la candidature de la Normandie. Il serait toutefois prématuré de vous apporter une réponse précise à ce stade, car, comme pour tout événement de cette nature, nous devons élaborer un modèle économique. Nous y travaillons. Quoi qu'il en soit, nous voulons que la Normandie ait des projets sportifs avant-gardistes dans la perspective des Jeux olympiques de 2024. Dans cette dernière ligne droite, je souhaite que nous réussissions à finaliser la candidature de la France aux Jeux olympiques scolaires. En tout état de cause, vous pouvez nous faire confiance sur un point : grâce à la dynamique des Jeux olympiques de 2024, le système scolaire deviendra beaucoup plus sportif, en Normandie comme dans le reste du pays. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM.)

M. le président. La parole est à Mme Laurence Dumont.

Mme Laurence Dumont. Monsieur le ministre, j'avoue rester quelque peu sur ma faim. Il y a deux ans, les paroles fortes que vous avez tenues sur la candidature de la France ont été entendues à l'international mais aussi, ô combien, par les élus normands. J'en prends pour témoin M. Christophe Blanchet, député de la circonscription de Deauville, particulièrement concerné par cette candidature. J'ose espérer que nous pourrons compter sur votre soutien, comme sur celui du Gouvernement et du Président de la République, pour la mener à bien.

Données clés

Auteur : Mme Laurence Dumont

Type de question : Question au Gouvernement

Rubrique : Sports

Ministère interrogé : Éducation nationale et jeunesse

Ministère répondant : Éducation nationale et jeunesse

Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 13 novembre 2019

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