Commissariat de Carnaux et gendarmerie de Valderiès
Question de :
Mme Marie-Christine Verdier-Jouclas
Tarn (2e circonscription) - La République en Marche
Mme Marie-Christine Verdier-Jouclas attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les mauvaises conditions de sécurité et de travail des policiers du commissariat de Carmaux, situé dans la deuxième circonscription du Tarn, causées par l'état inapproprié de ses locaux. Effectivement, selon un rapport de l'inspection santé, en date du 5 juin 2019, les agents de ce commissariat sont installés depuis plus de 10 ans dans un bâtiment de ville, datant des années 1950. Les officiers de la police judiciaire, au sein du commissariat, se partagent des bureaux bien en dessous des normes admises par la réglementation du travail, à savoir des espaces qui varient de 4 à 6 m². L'état de ces locaux induit un risque d'incendie qui est très présent. C'est toute la sécurité globale de l'établissement qui est remise en question, ce qui ne peut être accepté pour un commissariat. Les policiers doivent pouvoir exercer leur travail de façon optimale et les habitants doivent pouvoir déposer plainte dans les meilleures conditions et en toute confidentialité. Par ailleurs, sur les trois cellules de garde à vue au sein de la gendarmerie de Valdériès, une cellule n'est plus aux normes et une autre cellule a été déclassée pour désormais être utilisée pour le stockage du matériel de l'unité. La gendarmerie de Valdériès doit être en capacité d'avoir des espaces distincts afin d'effectuer ses gardes à vue dans les meilleures conditions. Ainsi, elle l'interroge sur les solutions qui peuvent être mises en place afin de résoudre le problème de la vétusté des locaux du commissariat de Carmaux et de la normalisation des cellules de garde à vue de la gendarmerie de Valdériès.
Auteur : Mme Marie-Christine Verdier-Jouclas
Type de question : Question orale
Rubrique : Fonctionnaires et agents publics
Ministère interrogé : Intérieur
Ministère répondant : Intérieur
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 31 décembre 2019
Date de clôture :
17 janvier 2020
Retrait à l'initiative de l'auteur