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Jeudi 27 avril 2023, les rapporteurs ont organisé une audition sur les territoires d’innovation pédagogique, à laquelle ont participé :

– M. Marc Dedeire, professeur en aménagement de l’espace, université Paul Valéry Montpellier 3, responsable du projet COMPAS ;

– Mme Esther Dehoux, maître de conférence en histoire médiévale, vice-présidente de l’université de Lille - Premier cycle, pour le projet « À vous le sup’ » ;

– Mme Sabine Evrard, maître de conférences en mathématiques, vice-présidente « Pilotage et qualité des formations, orientation », université de Picardie Jules Verne, cheffe du projet OSeR! ;

– Mme Camille Fauth, vice-présidente déléguée « Transition secondaire / supérieur, orientation », université de Strasbourg, projet NORIA ;

– M. Claude Maranges, directeur du département Formation et Vie étudiante, université de Toulouse, projet ACORDA.

Ils ont ensuite entendu Mme Chrystèle Mercier, présidente du groupe L’Étudiant, accompagnée de Mme Ariane Féry, directrice de la rédaction, et de M. Valentin Randin, consultant senior.

Mardi 2 mai 2023, les rapporteurs se sont entretenus avec Mme Frédérique Alexandre-Bailly, directrice générale de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP).

Jeudi 4 mai 2023, la mission a reçu Mme Emmanuelle Vignoli, professeur des universités, directrice de l’EPN13 – « Travail, Orientation, Formation, Social » au Centre de recherche sur le travail et le développement (CRTD), coresponsable de l’équipe de recherche « Psychologie de l’orientation » au CNAM.

Réuni mardi 20 juin 2023, sous la présidence de Mme Annie Vidal, le Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC) a autorisé la publication du rapport de suivi de l’évaluation de l’accès à l’enseignement supérieur dont MM. Thomas Cazenave et Hendrik Davi sont les rapporteurs.

Ce rapport a pour objet l’examen des suites données aux propositions formulées dans l’évaluation de l’accès à l'enseignement supérieur, présentée en juillet 2020.

Le constat des rapporteurs rejoint celui posé par leurs prédécesseurs : l'orientation continue de pâtir des mêmes déficiences, au premier rang desquelles un manque de cohérence et un accompagnement hétérogène des élèves, notamment dû à la formation insuffisante des enseignants à cette mission essentielle. Malgré les dispositifs introduits dans la loi relative à l'orientation et la réussite des étudiants (ORE) du 8 mars 2018, les déterminants socioculturels continuent de peser lourdement sur les choix des lycéens et, malgré les nombreuses améliorations qui lui sont apportées année après année, la procédure d’inscription sur la plateforme Parcoursup reste stressante et doit encore gagner en transparence.

Afin que l'orientation soit réellement au service de la réussite des élèves, les rapporteurs estiment qu’il est désormais nécessaire d’en formaliser les objectifs, de préciser le rôle de chacun des acteurs et d’instituer un pilotage national. Ils proposent également d’améliorer la formation des enseignants afin d’assurer un accompagnement effectif des élèves.

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