
M. Romain Baubry, député, a participé à la Quatrième édition de la Classe diplomatique de l’Université Senghor d’Alexandrie, organisée à Alexandrie (Egypte), du 15 juin au 4 juillet 2025.
La Classe diplomatique Senghor est organisée par l’Université Senghor d’Alexandrie en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie. L’Université Senghor est une organisation internationale œuvrant pour la francophonie créée en 1989 au sommet de Dakar. Elle a pour mission de former en français des cadres capables de relever les défis qui se posent à l’espace francophone. Elle dispose d’un réseau d’environ 350 professeurs et travaille avec des institutions nationales et internationales. Cette université dispense des formations d’excellence adaptées au contexte africain. Cette quatrième édition a également bénéficié du soutien du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.
La thématique de cette session de trois semaines a porté sur la problématique suivante : « diplomatie, mondialisation et francophonie : la diplomatie francophone face aux enjeux contemporains de la mondialisation », au cours de laquelle 76 jeunes diplomates et jeunes parlementaires de l’espace francophone se sont réunis autour de trois objectifs :
- acquérir des connaissances essentielles sur la francophonie institutionnelle, son histoire et ses enjeux géopolitiques, économiques et culturels ;
- actualiser et approfondir les connaissances en matière de relations internationales, étudier les enjeux de la mondialisation auxquels sont confrontés les pays francophones, et déterminer les réponses que la francophonie peut apporter ;
- acquérir des compétences pratiques dans le domaine de la négociation internationale et de la gestion de crise.
Cette édition a été marquée par un esprit de camaraderie qui a régné tout au long des trois semaines. Elle a constitué une parenthèse marquante pour les diplomates comme pour les parlementaires, qui ont pu se rencontrer, échanger et tisser des liens durables, afin de mieux servir leurs pays respectifs.
La formation s’articule autour de quatre modules qui alternent des phases d’enseignement, des mises en situation et des activités complémentaires. Ces modules portent sur les nouveaux enjeux internationaux, la francophonie multilatérale, les outils de la diplomatie, et enfin sur les compétences transversales et le réseautage. Des enseignants de l’Université, mais également des spécialistes extérieurs œuvrant au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, ont partagé leur savoir et leur expérience avec l’ensemble des participants. Ces travaux ont porté sur des projets soutenus par la francophonie institutionnelle. Ces modules donnent lieu à des ateliers de renforcement de compétences et de pratiques professionnelles, permettant aux participants de partager leurs expériences et savoir-faire dans un échange constructif.
Un projet de groupe MD180 (Ma Diplomatie en 180 secondes) a été lancé au début de la formation, qui a donné lieu à une présentation finale à la fin du programme. Il permet à un petit groupe de participants d’œuvrer ensemble pour une présentation et de développer des compétences en planification stratégique et argumentation diplomatique tout en formant à la prise de parole en public afin d’apporter des solutions concrètes à des problématiques internationales.
A la fin de la session, il a été procédé à une évaluation avec délivrance de certificat de participation. Cette évaluation a porté sur la connaissance de la francophonie, la maîtrise des principaux enjeux auxquels fait face le monde et notamment l’espace francophone, la connaissance des pratiques de négociation internationale, la maîtrise des outils du numérique en diplomatie, la prise de parole en public et enfin la communication avec les pairs pour animer un réseau de jeunes diplomates francophones.
La formation a également été enrichie par des visites diplomatiques et institutionnelles. Les participants ont notamment été reçus au Consulat général de France à Alexandrie par Mme Lina Blin, Consule générale de France, qui a échangé avec eux sur les défis de la diplomatie contemporaine et le rôle des réseaux francophones dans la coopération internationale.