Réunion de la Délégation du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie - Visioconférence le 16 décembre 2024

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Réunion de l'APF en visioconférence | Copyright : Assemblée nationale

Mme Amélia Lakrafi, députée, présidente déléguée de la section française de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et vice-présidente de l’APF, et M. Christophe-André Frassa, président de la commission politique de l’APF, ont participé à une réunion en visioconférence de la Délégation du Bureau de l’APF le lundi 16 décembre 2024.

M. Hilarion Etong, président de l’APF, a dressé un bilan du XIXe Sommet de la Francophonie qui s’est tenu en France, à Paris et à Villers-Cotterêts, les 4 et 5 octobre 2024. Mme Amélia Lakrafi a souligné le franc succès de l’événement tout en regrettant une moindre visibilité des parlementaires et de l’APF. M. Christophe-André Frassa a, quant à lui, regretté que les autorités passent sous silence les problèmes qui se déroulent actuellement dans les Grands Lacs, notamment à l’est de la République démocratique du Congo.

M. Bruno Fuchs, délégué général de l’APF, a ensuite évoqué les missions de diplomatie parlementaire menées en 2024, qui, selon lui, ont permis de renforcer la présence de l’APF sur la scène internationale. M. Christophe-André Frassa s’en est félicité et a souhaité que ce thème soit débattu plus largement lors du Bureau de l’APF prévu en janvier 2025.

La question de l’adhésion de l’APF à l’Association des Parlements des Etats membres de la Communauté de l’Océan indien (COI) a ensuite été évoquée. Mme Amélia Lakrafi ayant fait part des réserves de la section française, compte tenu du fait que certains membres de la COI refusent de reconnaître le département français de Mayotte, la décision à prendre a été reportée au prochain Bureau. Un échange de vues sur le statut juridique de l’APF a également été différé.

Enfin, les membres de la Délégation ont autorisé le lancement de la première tranche du programme de coopération de l’APF pour 2025, ainsi que celui du programme de diplomatie parlementaire pour les deux premiers mois de l’année à venir, dans l’attente du vote du budget pour l’année 2025.