Les discussions ont été ouvertes par le sénateur Abdelkader El Kihal (Maroc), vice-président de l’APM et président de la première commission permanente. Il a mis en évidence l’urgence dans la lutte contre la pénurie d’eau en Méditerranée, ainsi que le besoin d’infrastructures résilientes, de protections juridiques renforcées et de coopération régionale pour garantir un accès équitable à l’eau.
Cette journée était également l’occasion pour Gabriel Amard de présenter les conclusions du rapport de l’APM sur le droit à l’eau potable et à l’assainissement en tant que droit de l’homme essentiel à la pleine jouissance de la vie et de tous les droits de l’homme dans les régions euro-méditerranéennes et du Golfe. Ce rapport avait été adopté lors de la session annuelle de l’APM à Rome en février dernier.
Le colloque a en outre réuni des chercheurs et experts des sujets relatifs à l’eau : Julie Trottier et Marion Larché à propos du rôle de l’eau dans le conflit israélo-palestinien ; Étienne Berthier et Florent Gimbert au sujet de l’Arctique et de ses glaciers ainsi que Roberto Casati et Victor David pour évoquer la question de la reconnaissance de la personnalité juridique de la mer Méditerranée.
Enfin, le thème de reconnaissance constitutionnelle du droit à l’eau a été étudié sous l’angle du droit comparé grâce aux interventions de S.E. Renata Cvelbar Bek, Ambassadrice de Slovénie en France, S.E. Enrique Loedel Soca, Ambassadeur d’Uruguay en France, et Mme Pamela Inés Mamani Espejo, Chargée d’Affaires à l’Ambassade de Bolivie en France.