Dioxine: Yvelines
Question de :
Mme Frachon Martine
- SOC
Reponse. - Le parc de l'hopital de Becheville aux Mureaux comportant plus de 20 hectares de bois et sous-bois, un debroussaillage est necessaire a son entretien, notamment pour agir preventivement sur les risques d'incendie lies aux broussailles seches. Un debroussaillage mecanique a ete effectue en 1986 et il a ete decide de le completer par un traitement chimique en 1987 pour empecher la repousse rapide des broussailles. Afin d'eviter une exposition du personnel d'atelier de l'etablissement aux produits utilises, il a ete fait appel a une entreprise specialisee dans ce type de traitement forestier. Le produit utilise, le LDR 250 est un produit homologue par le ministere de l'agriculture pour ce type de traitement. Il est compose d'un melange de deux derives de l'acide phenoxyacetique, le 2,4 D et le 2,4,5 T Le 2,4,5 T, qui n'est actuellement plus fabrique mais dont l'utilisation est autorisee, doit conformement a l'arrete du 21 septembre 1977 contenir moins de 1/10 millionieme de 2, 3, 7 et 8 tetrachlorodibenzodioxine. Le produit utilise etait conforme a la reglementation. Il s'agit d'un produit dont la toxicite est faible. Le seul incident significatif survenu lors de l'epandage du produit dans le sous-bois, a ete lie a la detection d'odeurs desagreables devant la creche de l'etablissement. L'examen medical des enfants n'a revele aucune anomalie. A la suite de cet incident, l'epandage a ete poursuivi en renforcant la signalisation des zones en cours de traitement. L'examen des champignons recoltes au debut de l'automne dans le sous-bois a montre l'absence de residus. Ce type de traitement de debroussaillage dont l'utilite ne peut etre discutee, ne presente pas de risque particulier des lors que les conditions normales d'application sont respectees. Ces conditions sont connues et respectees par les entreprises specialisees. Le cadre particulier des etablissements sanitaires justifie cependant, de la part des chefs d'etablissement, qu'une attention toute particuliere soit portee a la limitation d'acces des zones en cours de traitement pour eviter toute exposition inutile du personnel et des malades.
Auteur : Mme Frachon Martine
Type de question : Question écrite
Rubrique : Produits dangereux
Ministère interrogé : santé et famille
Ministère répondant : santé et famille
Dates :
Question publiée le 3 août 1987
Réponse publiée le 22 février 1988