Ble
Question de :
M. Laborde Jean
- SOC
Reponse. - La question du ble dur doit etre replacee dans le contexte de la negociation communautaire sur les prix agricoles de la campagne 1987-1988. Le Gouvernement francais demandait qu'un pas important fut realise dans la reduction des montants compensatoires monetaires. Sur cette question essentielle pour le revenu de nos producteurs et pour l'harmonie des echanges communautaires, nous avons obtenu des resultats decisifs : ainsi, pour les cereales, les MCM negatifs francais sont diminues de pres de six points et les MCM positifs allemands et neerlandais passent de 2,4 a 1 point pour disparaitre completement au debut de la campagne prochaine. Dans le cas du ble dur, les ministres de l'agriculture devaient, par leurs decisions, favoriser le bon ecoulement de cette production : il convenait de poursuivre une politique des prix moderee permettant une reduction de l'ecart de prix entre le ble dur et le ble tendre et d'alleger certains mecanismes de l'intervention, sans pour autant remettre en cause ses fondements. Cette necessaire adaptation aux realites du marche est completee par des mesures d'aides directes aux exploitations : ainsi, dans les regions de Provence-Alpes-Cote d'Azur et de Languedoc-Roussillon, l'aide a l'hectare pour le ble dur est augmentee de pres de 13 p 100, taux qui est exceptionnel. Dans l'ensemble des regions defavorisees, une aide speciale pour la culture du ble dur sera accordee au titre des mesures structurelles decidees par le conseil des ministres de l'agriculture en mars 1987. Sans attendre, le Gouvernement francais versera une aide dont les modalites seront prochainement exposees. La culture du ble dur joue un role important dans les regions meridionales : le Gouvernement s'efforce d'en assurer le developpement sur des bases economiques solides.
Auteur : M. Laborde Jean
Type de question : Question écrite
Rubrique : Agroalimentaire
Ministère interrogé : agriculture
Ministère répondant : agriculture
Dates :
Question publiée le 16 novembre 1987
Réponse publiée le 11 avril 1988