Question de : M. Bonrepaux Augustin
- SOC

M Augustin Bonrepaux a pris connaissance avec interet de la conference de presse de M le ministre de l'education nationale a propos de la mission des enseignants dans l'avenir de l'education nationale : « Faute d'une politique qui promeuve a la fois le nombre et la competence de ses enseignants, notre pays risque de manquer le rendez-vous du XXIe siecle. Ce sont quelque 300 000 professeurs et instituteurs qu'il lui faudra recruter d'ici a l'an 2000. Un tel afflux de forces nouvelles ne s'improvise pas : il suppose un effort de prevision, d'invention et d'innovation. » Ces declarations semblent pourtant en contradiction avec les mesures qui sont annoncees dans le departement de l'Ariege, ou le rectorat de l'academie de Toulouse prevoit la suppression de dix-sept postes d'instituteurs a la rentree 1988. Il lui fait remarquer que l'amelioration de la qualite de l'enseignement passe aussi par la diminution du nombre d'eleves par classe et que l'egalite des chances pour tous necessite le maintien des postes en secteur rural. Il lui demande en consequence de revenir sur sa politique de suppression et de preparer le rendez-vous de l'an 2000, en assurant au moins le maintien des postes actuels.