Question de : M. Mas Roger
- SOC

M Roger Mas appelle l'attention de M le ministre de la defense sur la situation difficile dans laquelle se trouvent certains sous-officiers infirmiers du service de sante des armees qui ne peuvent acceder au grade superieur en raison de l'echec aux epreuves strictement militaires du BMP 2. Il lui expose plus precisement le cas d'un adjudant ayant servi dans diverses formations hospitalieres en metropole et dans les TOE ou il a donne satisfaction, mais qui ne peut pretendre au grade d'adjudant-chef en raison de prestations insuffisantes dans le domaine de la pratique de certains armements lors des epreuves du BMP 2. Il lui demande plus generalement si, s'agissant de personnels hautement specialises dans le secteur de la sauvegarde et du maintien en condition des troupes, il ne serait pas opportun, sans porter atteinte au principe d'egalite, de proceder a certaines adaptations des epreuves du BMP 2, qui prendraient en compte la valeur professionnelle de ces personnels dans leurs specialites et accorderaient moins d'interet au volet strictement militaire, d'autant que ces specialistes medicaux, de par leurs fonctions humanitaires, n'ont pas pour vocation premiere de mener des actions combattantes. Il lui rappelle enfin que, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les equipes sanitaires du service de sante ont paye dans l'ombre un lourd tribut aux missions de soutien et d'assistance qui leur etaient confiees et que la specificite de leurs taches justifierait un traitement particulier, s'agissant plus specialement de la promotion des sous-officiers d'active.