Question de : M. Tenaillon Paul-Louis
- Union pour la démocratie française

M Paul-Louis Tenaillon attire l'attention de M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, sur le fait que les infirmieres specialisees en anesthesie-reanimation, dont chacun s'accorde pourtant a reconnaitre le merite et la competence, ne possedent pas a ce jour de statut definissant le cadre de leurs activites en dehors de leur diplome d'Etat d'infirmiere. Ce statut devrait reglementer a la fois le recrutement, le deroulement de carriere, la formation initiale et continue et les salaires. Il paraitrait justifie que des specialisations obtenues au bout d'annees d'etudes supplementaires, soient prises en compte dans la remuneration. Le decret du 30 novembre 1988 visant a reglementer l'accession a la classe superieure des infirmiers specialises en anesthesie-reanimation n'a malheureusement pas reequilibre cette situation bien au contraire : en effet, les deux annees supplementaires de formation avec les contraintes physiques, financieres et morales qu'elles ne manquent pas de susciter, ne servent plus qu'a ralentir leur promotion ; elles finissent leur carriere avec un indice inferieur a celui d'une infirmiere diplomee d'Etat. De plus si l'on observe la grille des salaires de la fonction publique, on coonstate que le salaire des infirmieres anesthesistes dotees d'un bac + 5 equivaut en fin de carriere a celui d'un conducteur de metro a la RATP d'un niveau BEPC, egalement en fin de carriere. Au moment de la campagne presidentielle, plusieurs personnes actuellement au gouvernement s'etaient engagees a agir en faveur des infirmieres-anesthesistes. Vous-meme etiez intervenu en deposant une question ecrite sur le bureau de Mme Michele Barzach. Ces revendications lui paraissent egalement tout a fait legitimes, il lui demande quelles dispositions il envisage de prendre a ce sujet.