Professions medicales
Question de :
M. Cazenave Richard
- Rassemblement pour la République
M Richard Cazenave attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'education nationale, de la jeunesse et des sports, sur le probleme des diplomes en geriatrie. L'evolution demographique francaise conduit a un vieillissement croissant de la population. Il en resulte l'apparition de problemes majeurs dans le domaine social et medical, problemes dont les medias se font tres largement l'echo. Les precedents gouvernements en ont deja pris conscience : c'est ainsi qu'en mai 1988 ont ete creees deux options de perfectionnement permettant aux medecins de se preparer a leurs nouvelles responsabilites dans ce domaine des soins aux personnes agees : 1o la capacite en gerontologie clinique pour le generaliste soucieux d'adapter ses connaissances ; 2o le diplome d'etudes superieures complementaires en geriatrie (DESC), plus specialement destine a qualifier des medecins hospitaliers a des fonctions de responsabilite et d'enseignement en ce domaine. Ces mesures ne pourront evidemment etre appliquees que si chaque CHU dispose des moyens lui permettant d'assurer, a son meilleur niveau, cet enseignement. La nomination dans chaque faculte d'au moins un enseignant gerontologue authentique s'impose donc pour permettre la diffusion d'une discipline essentielle qui, par ailleurs, devra prendre une place obligee dans le programme des etudes medicales de base. Or, malgre plusieurs recommandations adressees aux doyens par le ministere, rares sont les facultes de medecine francaises ayant organise un enseignement de la geriatrie. Il n'en est, helas, pas de meme chez nos partenaires europeens. En consequence, il lui demande s'il compte creer une intersection de gerontologie clinique et definir clairement ces postes universitaires en gerontologie clinique et les conditions de leur attribution afin que chaque faculte en soit dotee dans les cinq annees a venir.
Auteur : M. Cazenave Richard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement superieur
Ministère interrogé : éducation nationale, jeunesse et sports
Ministère répondant : éducation nationale, jeunesse et sports
Date :
Question publiée le 20 mars 1989