Professions medicales
Question de :
M. Jupp� Alain
- Rassemblement pour la République
M Alain Juppe expose a M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale que l'examen national de 3e annee du CES de cardiologie est, en fait, devenu un concours depuis 1985. Avant cette date, 40 a 50 p 100 des candidats etaient recus a ce CES Depuis, le taux de reussite a chute a 15 p 100 et se maintient depuis au meme niveau. Dans le meme temps, alors que le CES etait supprime (derniere inscription en premiere annee en 1984), le nombre de recus en fin de premiere annee a ete considerablement augmente, atteignant jusqu'a 75 p 100 en 1975, c'est-a-dire l'annee meme ou etait institue le numerus clausus de fin de cycle. Ainsi, donc, le nombre d'etudiants en cardiologie a double alors qu'il est delivre trois fois moins de diplomes en fin de cursus, contrairement d'ailleurs a ce qui existe dans les autres specialites medicales. La majorite des etudiants de 3e annee dans ce CES exerce des responsabilites dans des unites cardiologiques publiques et privees (gardes de reanimation, vacations hospitalieres, postes de « faisant fonction d'interne »), ce qui implique la totale confiance de leurs chefs de service. Tous sont en possession d'une licence de remplacement delivree par le conseil de l'ordre et, de ce fait, exercent de plein droit la cardiologie liberale. En 1991, terme officiel du CES, 300 etudiants ayant suivi cette formation resteront sans aucune qualification et seront contraints a l'exercice de la medecine generale apres sept annees au minimum de pratique cardiologique. Bien evidemment cette situation incomprehensible entraine chez les interesses un profond desarroi et ils considerent que la selection dont ils sont l'objet devrait etre plus equitable. Il lui demande quelles remarques appelle de sa part la situation sur laquelle il vient d'appeler son attention et quelles dispositions il envisage de prendre, en accord avec son collegue le ministre de l'education, afin d'y remedier.
Auteur : M. Jupp� Alain
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement superieur
Ministère interrogé : solidarité, de la santé et de la protection sociale
Ministère répondant : solidarité, de la santé et de la protection sociale
Date :
Question publiée le 10 avril 1989