Centres hospitaliers : Nord
Question de :
M. Bocquet Alain
- Communiste
M Alain Bocquet attire l'attention de M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, sur la situation suivante : pour assurer le bon fonctionnement du centre hospitalier de Saint-Amand-les-Eaux, des mesures urgentes s'imposent comme, par exemple : 1o maintien d'un effectif minimum durant la periode juillet et aout 1988, afin d'assurer la securite des malades et « hospicises » ; ce qui equivaut a douze mois de remplacement, soit un cout global de 150 000 francs ; 2o paiement de la prime d'insalubrite aux ouvriers et service entretien ; soit 15 000 francs annuels (prime qui est un droit statutaire non applique par manque de credits) ; 3o reglement du forfait de soins courants pour l'ensemble des pensionnaires de l'hospice et de la maison de retraite ; 4o creation d'une unite de long sejour. D'autre part, le budget 1988 a ete ampute de 150 000 francs dont 50 000 francs pour la formation et 100 000 francs dus a une baisse d'activite. De plus, le calcul du budget 1988 s'est fait sur une augmentation de 1,9 p 100 par rapport a 1987. La marge de manoeuvre de 0,8 p 100 laissee a la discretion du directeur de l'action sanitaire et sociale n'a pas ete redistribuee dans le departement du Nord, ou de maniere tres ponctuelle. En consequence, il lui demande quelles mesures il compte prendre pour repondre a l'attente du personnel du centre hospitalier de Saint-Amand-les-Eaux.
Auteur : M. Bocquet Alain
Type de question : Question écrite
Rubrique : Hopitaux et cliniques
Ministère interrogé : solidarité,santé et protection sociale,porte-parole du gouvern
Ministère répondant : solidarité, de la santé et de la protection sociale
Date :
Question publiée le 8 août 1988