Question de : M. Cabal Christian
- Rassemblement pour la République

M Christian Cabal attire l'attention de M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale sur les difficultes que rencontrent les sages-femmes hospitalieres praticiennes dans l'exercice de leur profession. Ces personnels dont la formation necessite, apres un concours d'entree particulierement selectif, la poursuite d'un cursus post-baccalaureat de meme duree que celle qui permet la delivrance par les universites d'un diplome de maitrise, debutent leur carriere avec un salaire de 6 500 F net mensuel, pour la terminer avec un salaire de 10 000 F net mensuel, alors que la bonne marche des services hospitaliers de gynecologie-obstetrique repose largement sur la qualite de leur travail tout autant que sur leur competence professionnelle. Les sages-femmes assurent en effet l'accueil, le travail en salle d'accueil, l'accouchement, les suites de couches, les consultations, le suivi des operees et les problemes de pathologie de la grossesse. C'est donc peu dire que leur statut social ne correspond pas a ce qu'elles sont en droit d'attendre d'une rare profession d'origine encore vocationnelle ; c'est peu dire egalement que leur remuneration n'est pas a la hauteur des responsabilites qui leur sont confiees, et des difficultes inherentes a leur profession. Un ensemble de mesures categorielles doit donc etre mis a l'etude pour revaloriser cette profession et dissiper le malaise qui semble se faire jour. Il lui demande quelles dispositions il entend mettre en oeuvre pour apporter a cette profession la juste reconnaissance du pays.