Question de : M. Gouhier Roger
- Communiste

M Roger Gouhier appelle l'attention de M le ministre de l'equipement, du logement, des transports et de la mer sur les consequences que la mise en circulation du TGV Le Mans-Paris risque d'avoir pour les usagers. La SNCF envisage, en effet, le doublement des tarifs libre circulation comme elle l'annonce depuis deux ans et comme cela existe deja sur le TGV Sud-Est. Elle a deja annonce des hausses de 20 p 100 sur les billets isoles (plein tarif et demi-tarif) de Paris-Rennes ; hausses auxquelles s'ajouteraient des super-reservations en fonction de l'heure d'emprunt dans la journee. C'est donc, compte tenu de la degressivite des tarifs SNCF, des hausses de 30 p 100 a 50 p 100 qui devraient frapper les usagers, non titulaires d'un abonnement libre circulation, au depart du Mans. Les actuels projets de dessertes et d'horaires sont inadaptes. La desserte Le Mans-Paris serait degradee, avec un nombre de trains inferieur a la situation actuelle, bien que la SNCF prevoit une augmentation du trafic voyageurs de 30 p 100 a court terme. Les dessertes de Laval, Angers et Sable regressent. La desserte de Laval est desequilibree quant au nombre de TGV dans chaque sens. Les Angevins ne pourront pas arriver avant 8 h 50 a Paris. Sable se voit prive de trains directs pour Paris. Les dessertes intraregionales sont sacrifiees (30 p 100 de trains en moins sur Le Mans-Nantes). La SNCF oblige ses usagers a prendre une reservation obligatoire et payante a chaque fois qu'ils empruntent le TGV Une telle mesure constitue une contrainte lourde et inutile, notamment pour les usagers reguliers. C'est surtout une augmentation deguisee de tarif. Les mesures prevues par la SNCF penaliseraient fortement les voyageurs effectuant des trajets domicile-travail. Aussi il lui demande : de favoriser la negociation entre les elus locaux, les representants des usagers et la SNCF ; de prendre les dispositions necessaires afin que les usagers reguliers ne soient pas penalises par l'ouverture de cette nouvelle desserte.