Politique de la sante
Question de :
M. Desanlis Jean
- Union pour la démocratie française
M Jean Desanlis rappelle a M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale que depuis le 1er janvier 1984, par application des regles de repartition des competences entre l'Etat et les collectivites sociales, le financement de la prevention de l'alcoolisme est devenu de la competence de l'Etat et de lui seul. Dans les departements existe un centre d'information et de prevention Alcool-Tabac-Drogue, qui conduit les actions de prevention des risques provoques par l'utilisation abusive de ces produits. Mais le centre d'information et de coordination alcoolisme et toxicomanie (CICAT), n'arrive plus a mener a bien son service en raison de la diminution de ses ressources financieres. Il s'en suivra une procedure de licenciement au moins partiel qui aura pour effet certain de destructurer le dispositif en place depuis 1977 en Loir-et-Cher avec deux salaries a temps plein, dispositif qui est deja en lui-meme tres insuffisant. La diminution constante, annee apres annee, des credits octroyes par l'Etat pour le fonctionnement de ces services de prevention de l'alcoolisme en particulier, est la raison principale de ces difficultes. Cependant, les actions preventives permettent d'eviter les frais de maladie, hospitalisation, soins aux traumatises de la route. Il lui demande de vouloir bien lui faire connaitre la politique que compte mener le Gouvernement en faveur des organismes de prevention dans nos departements, et en particulier, s'il peut augmenter chaque annee d'une facon tres substantielle les credits que l'Etat doit leur accorder.
Auteur : M. Desanlis Jean
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sante publique
Ministère interrogé : solidarité, de la santé et de la protection sociale
Ministère répondant : solidarité, de la santé et de la protection sociale
Date :
Question publiée le 26 juin 1989