Question écrite n° 15000 :
Quotient familial

9e Législature

Question de : M. Julia Didier
- Rassemblement pour la République

M Didier Julia rappelle a M le ministre d'Etat, ministre de l'economie, des finances et du budget, que l'article 195 du CGI dispose « que le revenu imposable des contribuables celibataires, divorces ou veufs n'ayant pas d'enfant a leur charge est divise par 1,5, lorsque ces contribuables : a) ont un ou plusieurs enfants majeurs ou faisant l'objet d'une imposition distincte ». Il resulte de ces dispositions qu'un veuf ayant eu des enfants a un quotient familial de 1,5 Il en est evidemment de meme d'une veuve. S'ils contractent entre eux un nouveau mariage, cessant d'etre veufs, ils ne repondent plus aux exigences de l'article precite et leur nouveau foyer fiscal ne beneficie que d'un quotient familial de 2. Sans doute, cette consequence resulte-t-elle du fait que les deux epoux ne constituent plus qu'un seul foyer fiscal. Il n'en demeure pas moins qu'elle a pour consequence de placer ce nouveau couple dans une situation defavorisee par rapport a celle qui serait la sienne si, au lieu d'etre maries, ils vivaient en concubinage non notoire. Il y a la incontestablement, parmi d'autres, une mesure qui n'est pas en faveur du mariage. Il lui demande quelles remarques appellent de sa part les observations qui precedent et s'il n'estime pas qu'en dehors de toute argumentation de droit fiscal il serait equitable de maintenir, dans la situation precitee, le quotient familial de 3 en faveur du nouveau foyer fiscal constitue par une veuve et un veuf qui contractent un nouveau mariage.

Données clés

Auteur : M. Julia Didier

Type de question : Question écrite

Rubrique : Impot sur le revenu

Ministère interrogé : économie, finances et budget

Ministère répondant : économie, finances et budget

Date :
Question publiée le 26 juin 1989

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