Question de : M. Vasseur Philippe
- Union pour la démocratie française

M Philippe Vasseur attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'education nationale, de la jeunesse et des sports, sur la note de service no 88-204 du 11 aout 1988 donnant des instructions relatives a l'epreuve ecrite de philosophie dans l'ensemble des series du baccalaureat technologique a compter de la session 1989. Par arrete cite en reference, il est decide de porter de trois heures a quatre heures la duree de l'epreuve de philosophie. La note precise : « Cette mesure qui vise essentiellement a donner plus de facilites aux candidats pour composer ne signifie en aucune maniere qu'il sera procede a une modification de la nature de l'epreuve ni que sa difficulte sera accrue. » Si les candidats et les professeurs ne peuvent que se rejouir de l'allongement du temps de l'epreuve qui permettra une reflexion plus approfondie, il peut paraitre regrettable que le coefficient n'ait pas ete releve dans le meme temps. En effet, s'il est bon de donner aux candidats les possibilites de mieux reussir une epreuve, il serait equitable de conferer a celle-ci une meilleure rentabilite a l'examen du baccalaureat, correspondant a l'effort supplementaire demande aux eleves. Le passage du coefficient de 1 a 2 de l'epreuve de philosophie aux baccalaureats technologiques aurait plusieurs avantages, entre autres, celui de faire prendre plus au serieux cette discipline par les eleves et celui de hausser le niveau de ces baccalaureats au niveau des baccalaureats scientifiques. Aussi, il lui demande de bien vouloir donner sa position sur la suggestion qui vient d'etre presentee.