Question de : M. Millet Gilbert
- Communiste

M Gilbert Millet rappelle a M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale toute l'importance et la place des medecins scolaires dans la politique de prevention et de suivi du developpement psychomoteur de l'enfant. Au moment ou l'action contre l'echec scolaire est une priorite, et demande une meilleure connaissance de l'enfant, il apparait necessaire de conjuguer toutes les energies, celle des enseignants, des parents, et celle du medecin scolaire, en liaison avec le medecin de famille. En effet, ils ont tous une vue de l'enfant particuliere, et cela necessite une mise en commun de leurs interventions. Le medecin scolaire devrait etre le chef d'orchestre. Sa place appartient, bien entendu, a la politique de sante. Et il apparait aberrant que ces missions sanitaires echappent a sa responsabilite meme si une collaboration semble indispensable avec le ministere de l'education nationale. Cela demande donc beaucoup plus de responsabilite compte tenu de l'activite plurielle du medecin scolaire. Le nombre de postes en ce domaine s'avere donc dramatiquement insuffisant. Il souligne la revendication du syndicat des medecins scolaires CSMF, reclamant la titularisation de 900 postes et le recrutement de 1 000 postes, faute de quoi la politique de prevention a destination de l'enfance ne restera qu'un faux-semblant. De plus, le niveau de la remuneration de ces medecins ne correspond pas a leur niveau de formation et surtout a l'importance de leur mission. Il lui demande donc quelles mesures il entend prendre pour preserver et developper cet important secteur qu'est la sante scolaire.