Question écrite n° 1725 :
Mutations a titre onereux

9e Législature

Question de : M. Couveinhes Ren�
- Rassemblement pour la République

M Rene Couveinhes attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'economie, des finances et du budget, sur l'application apparemment restrictive des dispositions de l'article 691 du code general des impots concernant les droits dus a l'occasion de la cession de terrains a batir. En effet, une collectivite publique realise un lotissement dont elle vend une parcelle a une personne privee le 5 novembre 1977 ; en raison d'un changement de son lieu de travail, celui-ci est autorise a revendre ce terrain au prix coutant a un autre acquereur (acte notarie du 15 decembre 1978). Alors que le delai de quatre ans s'est ecoule depuis longtemps, le premier acquereur est invite par la direction des impots a payer le 19 avril 1983 la somme de 7 244 francs representant les droits d'enregistrement, les taxes diverses et de publicite plus les droits supplementaires alors qu'il n'a ete proprietaire du terrain que pendant treize mois. Le 23 juin 1983, le second acquereur doit payer la somme de 7 388,60 francs representant les memes droits. Il est d'ailleurs encore proprietaire de ce terrain. Si comme la direction des impots le pretend, les droits de mutation visent toujours un bien et non une personne, deux individus s'en sont pourtant acquittes pour un meme bien en vertu d'un engagement de batir dans un delai de quatre ans qu'un seul pouvait respecter, en l'occurrence le second qui a dispose en fait de plus de quatre ans pour y parvenir. Il lui demande si, a defaut de pallier retroactivement cette situation, il ne lui semblerait pas souhaitable d'assouplir les dispositions susvisees.

Données clés

Auteur : M. Couveinhes Ren�

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enregistrement et timbre

Ministère interrogé : économie, finances et budget

Ministère répondant : économie, finances et budget

Date :
Question publiée le 22 août 1988

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