Question écrite n° 66680 :
Masseurs kinesitherapeutes

9e Législature

Question de : M. Masson Jean-Louis
- Rassemblement pour la République

M Jean-Louis Masson expose a M le ministre des affaires sociales et de l'integration que le syndicat des kinesitherapeutes de la Moselle lui a fait part de la situation preoccupante que connaissent les interesses. Ceux-ci considerent que, depuis cinq ans, les gouvernements successifs ont ignore leur profession a tel point que, aujourd'hui, ils seraient dans l'incapacite economique de dispenser tous les soins aux assures dans des conditions decentes. Ils enumerent a cet egard : le blocage des tarifs depuis mars 1988 ; l'indemnite de deplacement a 11 francs ; le fait que certains actes essentiels concernant les personnes agees, les nourrissons, les handicapes, sont remuneres a des tarifs ridicules (46 francs a 57 francs). Ils insistent egalement sur l'augmentation consideree comme vertigineuse des impots et des charges sociales et estiment que les controles medicaux ont un caractere abusif et tendancieux. Par ailleurs, ils regrettent la non-reconnaissance du moindre cout des seances effectuees a titre liberal (par exemple, reeducation d'un genou quatorze fois moins cher qu'en centre de reeducation a qualite de soins reconnue egale). Ils font enfin valoir que l'absence de remuneration de la formation medicale continue et l'absence de degrevement des charges sociales versees a l'URSSAF sont regrettables puisque les medecins beneficieraient de ces mesures. Ils ne peuvent, assurent-ils, compenser l'enorme regression de leur pouvoir d'achat que par l'augmentation de leur temps de travail jusqu'a soixante-cinq heures par semaine. La majorite d'entre eux connaitrait une situation tout a fait inacceptable. Il lui demande quelle est sa position a l'egard des revendications qu'il vient de lui exposer.

Données clés

Auteur : M. Masson Jean-Louis

Type de question : Question écrite

Rubrique : Professions paramedicales

Ministère interrogé : affaires sociales et intégration

Ministère répondant : affaires sociales et intégration

Date :
Question publiée le 25 janvier 1993

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