Question de : M. Vachet L�on
- Rassemblement pour la République

M Leon Vachet attire l'attention de M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, sur l'insuffisance du remboursement par les caisses primaires d'assurance maladie des frais indispensables pour le traitement du diabete. Cette maladie, classee dans la liste des affections longue duree, necessite un controle permanent de la part des malades. Les techniques modernes de soins ont remplace l'analyse de la glycosurie (taux de sucre dans l'urine) par l'analyse de la glycemie (taux de sucre dans le sang). Or si les premieres etaient prises en charge a 100 p 100 par la securite sociale, paradoxalement, les secondes, beaucoup plus onereuses, ne sont remboursees que partiellement. En effet, la surveillance de la glycemie necessite l'utilisation, d'abord, d'appareils de controle d'un cout eleve dont la totalite d'un montant (environ 1 000 francs) doit etre financee par le malade, et ensuite de bandelettes de test dont la prise en charge n'est que partielle. Le patient doit supporter un cout de 25 francs environ par boite de vingt-cinq. Lorsque l'on sait qu'il est necessaire, pour un traitement serieux, de realiser trois tests minimum par jour, on s'apercoit que le cout de ces operations revient a plus de 100 francs mensuellement. Il lui demande donc de bien vouloir prendre les dispositions necessaires afin d'assurer un remboursement a 100 p 100 de ces soins, absolument indispensables de l'avis de tous les praticiens, au traitement de cette affection.