Credit social des fonctionnaires : Corse
Question de :
M. Lajoinie Andr�
- Communiste
M Andre Lajoinie saisit M le ministre d'Etat, ministre de l'economie, des finances et du budget, a propos du probleme lie au Credit social des fonctionnaires implante a Ajaccio. Premierement, il lui demande de prendre les dispositions necessaires afin que le president-directeur general du CSF au siege central a Paris revienne sur sa decision de fermer le centre a Ajaccio. A l'evidence cette decision aboutirait a une centralisation autoritaire, qui ne ferait qu'alourdir le fonctionnement du CSF Ainsi, le CSF perdrait de son efficacite. Deuxiemement, si une telle decision etait appliquee, il lui demande d'agir pour que les charges et les productions operees habituellement par le CSF d'Ajaccio soient assurees pour toute la Corse et pour que toutes les informations soient transmises aux adherents et postulants. Pour cela, il lui demande de prendre les dispositions afin que la conseillere en financement, qui travaillait depuis dix-sept ans au CSF d'Ajaccio soit reintegree dans un local du Credit lyonnais, pour s'occuper de la gestion du CSF a plein temps et non a mi-temps comme cela lui a ete propose par le CSF, pour prendre en charge tout ce travail. En effet, si le CSF ne prend aucune disposition pour palier le probleme pose par la fermeture de son centre a Ajaccio, les quelque 6 452 adherents se verraient contraints d'effectuer des demarches longues et couteuses (ne serait-ce qu'en telephonant a Paris, par exemple). Ainsi, elle penaliserait fortement ses adherents corses, de maniere arbitraire et sans demander leur avis.
Auteur : M. Lajoinie Andr�
Type de question : Question écrite
Rubrique : Banques et etablissements financiers
Ministère interrogé : économie, finances et budget
Ministère répondant : économie, finances et budget
Date :
Question publiée le 30 janvier 1989