Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > formation
Analyse > activité physique adaptée. enseignants.
M. Jean-Claude Mathis attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les inquiétudes exprimées par les enseignants en activité physique adaptée (SFP-APA) concernant les discussions sur leur périmètre d'intervention. En effet, l'activité de ces enseignants est depuis plus d'une vingtaine d'années bien établie dans les dispositifs innovants (réseaux, pôles ou maisons pluridisciplinaires de santé), comme dans les centres hospitaliers et dans les cliniques, en particulier en soins de suite et de réadaptation. Ils travaillent en pleine autonomie, y compris auprès des patients porteurs d'affections de longue durée les plus fragiles, dans le cadre d'équipes de soins pluridisciplinaires sous la responsabilité d'un médecin et du directeur d'établissement. Leur formation universitaire en activité physique adaptée et santé s'appuie sur une recherche pluridisciplinaire, internationale et spécifique, et leur intervention se distingue fondamentalement d'une simple mise en exercice des patients. Leur cœur de métier consiste à favoriser l'initiation et le maintien d'une activité physique régulière auprès des personnes ayant des besoins spécifiques, tout en s'appuyant sur les recommandations internationales en matière d'activité physique. Malgré la reconnaissance de la plus-value de leur intervention que manifeste leur excellente insertion professionnelle dans les établissements de soins et de réadaptation, ils s'inquiètent du fait que le décret de l'article 144 de la loi de santé en discussion depuis le mois de septembre 2016, pourrait remettre en question leur périmètre d'intervention. Aussi, il lui demande d'intervenir pour que le décret ne remette pas en question des dispositifs qui ont fait leurs preuves, ni réduise le champ d'action des enseignants en APA.