Question de : M. Jacques Pélissard
Jura (1re circonscription) - Les Républicains

M. Jacques Pélissard alerte Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les difficultés rencontrées par les masseurs-kinésithérapeutes exerçant dans la fonction publique hospitalière. Leurs inquiétudes sont suscitées par le passage en catégorie A, assorti de la perte de la catégorie active, le recul de l'âge de départ à la retraite, la grille indiciaire, jugée totalement disproportionnée avec leur niveau de formation. Ils craignent qu'il en résulte une pénurie de professionnels - du reste, déjà souvent constatée -, lourde de conséquences pour la qualité de l'offre de soins, la formation des étudiants, l'allongement de la durée d'hospitalisation, faute de rééducation suffisante. La profession formule plusieurs propositions sur lesquelles il souhaiterait recueillir son avis : refonte des grilles de rémunération, maintien dans la catégorie active, création d'un corps d'encadrement spécifique aux métiers de la rééducation, définition d'un temps rémunéré dédié à la formation, l'enseignement ou la recherche, reconnaissance des professionnels qui ont effectué une démarche de formation universitaire complémentaire et diplômante, politique de formation continue, valorisation de l'exercice salarié, création de postes universitaires dans les centres hospitaliers universitaires et les instituts de formation en masso-kinésithérapie.

Données clés

Auteur : M. Jacques Pélissard

Type de question : Question écrite

Rubrique : Professions de santé

Ministère interrogé : Affaires sociales et santé

Ministère répondant : Solidarités et santé

Date :
Question publiée le 31 janvier 2017

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