liberté d'aller et venir
Question de : M. Jean-François Mancel (Hauts-de-France - Les Républicains)
M. Jean-François Mancel alerte M. le ministre de l'intérieur sur les évènements légalement intolérables et condamnables qui se sont produits dimanche 26 février 2017 de 20 heures 15 à 21 heures 45 devant l'église Saint-Roch dans le 1er arrondissement de Paris. Une bande d'énergumènes, dotés de pancartes et de mégaphones, a empêché, pendant plus d'une heure, plusieurs centaines de personnes d'entrer dans l'église pour y entendre un concert du souvenir commémorant le 25ème anniversaire du génocide de Khodjaly où 614 civils, hommes, femmes, enfants azerbaïdjanais ont été massacrés par l'armée arménienne. Malgré de nombreux appels à la police par l'organisateur, les forces de l'ordre attendaient des ordres pour intervenir ! Le député veut savoir pourquoi, en pleine application de l'état d'urgence, une trentaine d'individus peut porter atteinte physiquement à la liberté d'aller et venir, d'opinion et d'expression de centaines de personnes venues assister pacifiquement à un concert de musique classique. Comment une manifestation d'intimidation, de blocage de l'entrée d'un lieu de concerts, non autorisée, peut se dérouler pendant plus d'une heure sans qu'aucune mesure concrète ne soit prise pour la disperser ? Le député espère enfin que la défaillance caractérisée de l'État dans sa mission de protection de la liberté des citoyens n'est pas due à un choix délibéré fondé sur des raisons partisanes remettant gravement en cause sa neutralité et son impartialité. Il attend donc de sa part une réponse rapide et précise.
Auteur : M. Jean-François Mancel (Hauts-de-France - Les Républicains)
Type de question : Question écrite
Rubrique : Droits de l'homme et libertés publiques
Ministère interrogé : Intérieur
Ministère répondant : Intérieur
Date :
Question publiée le 14 mars 2017
Date de cloture :
20 juin 2017
Fin de mandat