Question de : M. Élie Aboud
Hérault (6e circonscription) - Les Républicains

M. Élie Aboud attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation des infirmières puéricultrices en France. En effet, ces dernières ont vu leur profession évoluer au fil des années. Il est notamment question d'un programme de formation qui ne correspond plus à la réalité de leur métier : il est obsolète. Ainsi, ce programme n'a pas été mis à jour depuis trente ans. Il semble important, pour une meilleure qualité du travail fourni et donc une meilleure prise en charge de l'enfant, qu'il soit réformé. La seconde revendication formulée par les professionnels de ce secteur est la reconnaissance et la valorisation de l'exercice des puéricultrices dans le système de soins, tant sur le lieu de travail, qu'au sein de la famille de l'enfant. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser l'état de sa réflexion en la matière.

Réponse publiée le 27 août 2013

Toutes les professions paramédicales sont actuellement engagées dans une démarche de réingénierie de leur formation dans la perspective d'une reconnaissance de leur cursus à un grade universitaire et de leur intégration dans le schéma licence-master-doctorat. S'agissant des infirmières puéricultrices, ce travail a commencé en 2008 sur la base du référentiel d'activités et de compétences et s'est poursuivi avec d'importants travaux sur le référentiel de formation conduits par le ministère chargé de la santé et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche en partenariat avec les professionnels. La formation d'infirmière puéricultrice doit s'adapter au niveau d'exigence de l'exercice (prise en charge de l'enfant et de sa famille, du grand prématuré à l'adolescent) et à son étendue (d'une unité de réanimation pédiatrique à la direction d'un centre de protection maternelle et infantile). Une mission de l'inspection générale des affaires sociales et de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAS / IGAENR) diligentée par le ministère des affaires sociales et de la santé et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche est actuellement en cours et devrait rendre ses conclusions dans les prochaines semaines. Celles-ci permettront de définir le cadre du futur diplôme et le calendrier permettant d'en finaliser la réingéniérie.

Données clés

Auteur : M. Élie Aboud

Type de question : Question écrite

Rubrique : Professions de santé

Ministère interrogé : Affaires sociales et santé

Ministère répondant : Affaires sociales et santé

Dates :
Question publiée le 30 juillet 2013
Réponse publiée le 27 août 2013

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