14ème législature

Question N° 3759
de M. Jacques Krabal (Radical, républicain, démocrate et progressiste - Aisne )
Question au gouvernement
Ministère interrogé > Transports, mer et pêche
Ministère attributaire > Transports, mer et pêche

Rubrique > transports ferroviaires

Tête d'analyse > TER

Analyse > Vallée de la Marne.

Question publiée au JO le : 23/03/2016
Réponse publiée au JO le : 23/03/2016 page : 2279

Texte de la question

Texte de la réponse

TER VALLÉE DE LA MARNE


M. le président. La parole est à M. Jacques Krabal, pour le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste.

M. Jacques Krabal. Le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste s'associe bien évidemment à l'hommage national qui vient d'être rendu aux victimes. Nous pensons tout particulièrement à leurs familles et nous exprimons toute notre solidarité au peuple belge.

Monsieur le secrétaire d'État chargé des transports, de la mer et de la pêche, au moment où il faut lutter contre le terrorisme en Europe, en France, il faut aussi rassurer nos concitoyens. Quels sont les moyens supplémentaires qui peuvent être mis en œuvre au niveau des transports collectifs, que ce soit dans les gares, les métros ou les aéroports ?

Je reviendrai à un sujet beaucoup plus local, au travers des préoccupations de nos habitants, usagers des TER Vallée de la Marne, qui circulent dans des conditions difficiles et subissent de nombreux retards.

J'insisterai tout particulièrement sur la ligne La Ferté-Milon-Fismes où le trafic voyageur vient d'être suspendu. Le risque économique est réel car cette ligne, colonne vertébrale de la ruralité, est celle du développement local. Pas moins de cinq entreprises y sont installées. Cela représente près de 300 salariés et 1 200 emplois induits. Tout doit être mis en œuvre pour sauver cette ligne.

Le président de la région les Hauts-de-France, Xavier Bertrand, se propose de participer au sauvetage de cette ligne, mais il faut que SNCF Réseau participe à son financement. La renégociation du contrat de plan État-région doit inscrire cette ligne pour bénéficier du soutien financier de l'État. Où en est cette renégociation ?

Par ailleurs, nos lignes dépendent de trois régions différentes et de trois directions SNCF, ce qui ne contribue pas à une gestion cohérente des travaux, du matériel, de l'entretien, des tarifs. Que comptez-vous faire pour favoriser une véritable gestion globale des lignes interrégionales ?

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'État chargé des transports, de la mer et de la pêche.

M. Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des transports, de la mer et de la pêche. Monsieur le député, vous avez raison d'évoquer la question de la sécurité dans les transports. Ce matin, le ministre de l'intérieur a annoncé de nouvelles mesures pour renforcer le dispositif existant, qui assurait déjà un niveau élevé de protection aux Français. Les aéroports, les gares, les trains empruntés au quotidien sont concernés.

Cela dit, le Premier ministre l'a très bien dit, nous devons continuer à vivre et à parler de nos problèmes même s'ils peuvent nous paraître difficiles à discuter aujourd'hui. Vous m'interrogez à nouveau sur un train du quotidien qui vous préoccupe. Le trafic voyageur sera en effet interrompu le 3 avril mais, je vous rassure, le transport des marchandises sera maintenu.

L'état des infrastructures, malheureusement, ne permet plus la circulation de quatre trains par jour. Ils seront remplacés par des lignes d'autobus. L'État cherche une solution, en partenariat avec les collectivités locales et avec les industriels, qui utilisent cette ligne. J'ai demandé au préfet de région de rassembler l'ensemble des partenaires potentiels pour que cette ligne soit restructurée et pour que les trains du quotidien soient prochainement au rendez-vous. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen.)