Réponse publiée le 29 juillet 2014

Une conférence ministérielle de soutien aux Forces armées libanaises (FAL) a été organisée à Rome le 17 juin dans le cadre du Groupe international de soutien au Liban (GIS), sous la présidence de Mme Mogherini, ministre des affaires étrangères italienne, en présence des ministres libanais de la défense et des affaires étrangères, ainsi que du Secrétaire général adjoint des Nations unies pour les Affaires politiques. Près de 40 pays étaient représentés dont les Etats-Unis, la Chine, la Russie ou encore l'Arabie Saoudite. Le Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes y représentait la France. Alors que le Liban est confronté à des défis parmi les plus difficiles de son histoire, cette rencontre visait à prolonger l'élan donné par la conférence de haut niveau organisée à Paris le 5 mars dernier, sous l'égide du Président de la République François Hollande. La réunion, qui a rassemblé plus de quarante délégations, a permis de dresser un état des lieux des besoins des FAL et de promouvoir une meilleure coordination entre le Liban, les pays donateurs et la FINUL, notamment à travers le mécanisme dédié mis en place en février dernier par le coordinateur spécial pour le Liban. La France a réitéré à cette occasion son soutien au Liban et à ses institutions, et appelé à l'élection rapide d'un président de la République. Elle a marqué l'importance de renforcer l'appui de la communauté internationale à l'armée libanaise, garante de la souveraineté, de l'unité et de la stabilité du Liban, dans un contexte sécuritaire local et régional dégradé. A l'instar de la majorité des participants, la France a salué l'initiative saoudienne de renforcement capacitaire des FAL à travers la fourniture de matériel français pour un montant de trois milliards de dollars, et souligné l'avancée sans précédent qu'elle représentait pour l'armée libanaise. Au-delà, le secrétaire d'Etat a rappelé l'ancienneté et la constance de l'engagement français en faveur de l'armée libanaise, tant à titre bilatéral qu'au sein de la FINUL, où la France entretient un contingent d'environ 850 hommes. Il a fait part de la volonté de la France de maintenir cet engagement et a appelé à une mobilisation élargie pour aider les FAL à assurer leurs missions de protection des frontières et du territoire, mais aussi de préservation de la sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme.