Question écrite n° 66479 :
pensions de réversion

14e Législature
Question signalée le 6 octobre 2015

Question de : M. Jean-Jacques Candelier
Nord (16e circonscription) - Gauche démocrate et républicaine

M. Jean-Jacques Candelier interroge Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l'abaissement de l'âge de la pension de réversion. Il lui demande si cet âge peut être baissé à 50 ans au lieu de 55 ans pour pouvoir pleinement bénéficier des droits liés à la pension de réversion.

Réponse publiée le 20 octobre 2015

La pension de réversion du régime général est égale à 54 % de la pension de l'assuré décédé et est attribuée sous conditions d'âge et de ressources. L'âge minimum pour la réversion a été fixé à cinquante-cinq ans. Le régime de retraite complémentaire de l'association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (ARRCO) applique le même âge minimal ; le régime de retraite complémentaire des cadres (AGIRC) fixe un âge minimal encore plus élevé (60 ans). Toutefois, les conjoints survivants ne sont pas dépourvus de tout soutien financier lorsque la condition d'âge de cinquante-cinq ans n'est pas remplie pour obtenir une pension de réversion du régime général. Dans ce cas, il peut en effet être accordé, sous condition de ressources, une allocation veuvage. L'allocation veuvage est versée pendant 2 ans à partir du 1er jour du mois qui comprend le décès. Son montant mensuel est de 602,12 € et elle peut être versée durant une période maximale de cinq ans pour les conjoints survivants âgés d'au moins 50 ans.

Données clés

Auteur : M. Jean-Jacques Candelier

Type de question : Question écrite

Rubrique : Retraites : régime général

Ministère interrogé : Affaires sociales, santé et droits des femmes

Ministère répondant : Affaires sociales, santé et droits des femmes

Signalement : Question signalée au Gouvernement le 6 octobre 2015

Dates :
Question publiée le 14 octobre 2014
Réponse publiée le 20 octobre 2015

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