Question écrite n° 73721 :
masseurs-kinésithérapeutes

14e Législature

Question de : M. Gilles Bourdouleix
Maine-et-Loire (5e circonscription) - Non inscrit

M. Gilles Bourdouleix appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les conséquences économiques et sociales qu'implique la lettre de cadrage du 9 décembre 2014 pour les écoles préparant aux concours d'entrée en Institut de formation en masseur-kinésithérapeute (IFKM). Les ressortissants de la Fédération nationale de l'enseignement privé (FNEP), particulièrement les écoles privées de préparation aux concours d'entrée en IFKM, sont confrontés à une situation très préoccupante et s'inquiètent fortement de la prochaine universitarisation des concours d'entrée en IFKM qui aurait pour conséquences la fermeture d'un grand nombre de ces écoles et le licenciement de nombreux salariés. La FNEP demande à être reçue par le ministère afin de pouvoir engager une concertation sur cette réforme de l'accès aux études de masso-kinésithérapie et lui faire apprécier aussi l'intérêt que représente ce double accès, universitaire et par classes préparatoires, pour l'ensemble des élèves. Le président de la République et le chef du Gouvernement s'étaient engagés à ce qu'aucune décision ne soit prise sans concertation préalable. Aussi, il souhaite savoir si, conformément à cet engagement, elle prévoit de recevoir au plus tôt les représentants des écoles de préparation aux concours d'entrée en formation de masseur-kinésithérapeute.

Réponse publiée le 26 mai 2015

Toutes les professions paramédicales sont actuellement engagées dans une démarche de réingénierie de leur formation dans la perspective d'une reconnaissance de leur cursus à un grade universitaire et de leur intégration dans le schéma licence-master-doctorat. S'agissant des masseurs-kinésithérapeutes, la réforme de la formation initiale est engagée depuis janvier 2015 sur la base d'un nouvel arbitrage qui prévoit une formation spécifique en quatre ans à compter de la rentrée 2015. Tout diplômé d'Etat bénéficiera de 240 crédits (ECTS - european credits Transfer system). Complémentairement et à compter de 2016, l'accès aux études de masseur-kinésithérapeute se fera uniquement après la validation d'une première année universitaire (première année commune aux études de santé - PACES, première année de licence en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou autres licences en sciences). Toutefois, afin de laisser un délai suffisant de mise en conformité aux acteurs concernés eu égard aux changements opérés, la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes souhaite que les épreuves d'admission organisées au sein de certains instituts de formation en masso-kinésithérapie puissent être maintenues, par dérogation, pour la rentrée 2016. Les travaux ont désormais repris sur cette base et sont copilotés par le ministère en charge de la santé et le ministère en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Données clés

Auteur : M. Gilles Bourdouleix

Type de question : Question écrite

Rubrique : Professions de santé

Ministère interrogé : Affaires sociales, santé et droits des femmes

Ministère répondant : Affaires sociales, santé et droits des femmes

Dates :
Question publiée le 10 février 2015
Réponse publiée le 26 mai 2015

partager