Rubrique > environnement
Titre > parcs régionaux
Analyse > Lubéron. nuisances sonores. lutte et prévention.
M. Christophe Castaner attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur les nuisances sonores occasionnées par de nombreux vols civils au-dessus du Luberon. Le sud du département est une zone de survols fréquents puisque s'y exercent militaires et civils à des fréquences qui perturbent l'activité de la région. En effet, son économie, basée essentiellement sur les activités touristiques souffre de cette situation. Nombreux sont les professionnels à déplorer, en raison de la gêne occasionnée par ces nuisances sonores, des annulations de réservation ou encore des départs prématurés de vacanciers mécontents. Par ailleurs, je tiens à préciser que les zones survolées se trouvent dans le parc naturel régional du Lubéron qui est une zone de nature et de silence. Ces survols perturbent donc les écosystèmes en présence. Si l'armée de l'air a pour sa part respecté les décisions prises en septembre 2014 permettant de réduire les nuisances (réduction du trafic, de la fréquence et des axes de vol) et a maintenu un dialogue constructif pour améliorer la situation, il n'en va pas de même pour les bases civiles présentent sur le territoire. Bien au contraire, les aéroclubs privés ont intensifié leur fréquentation du ciel du Luberon ainsi que leurs entraînements sur les axes de voltige officiels, amplifiant ainsi les nuisances subies par la population. Des hélicoptères et aéronefs volent au-dessus des villages sans respecter le « code de l'air », à proximité des habitations selon certains témoignages. Aucune réglementation ne semble être respectée par l'aviation civile. Et bien qu'il ait été demandé à la Direction générale de l'aviation civile d'étudier la possibilité de réduire, voire de suspendre, les vols de loisir pendant, week-ends du printemps 2015, et de limiter ou suspendre les vols en période estivale, force est de constater que la situation reste inchangée. Aussi, il lui demande quelles mesures il pourrait prendre afin d'encadrer ces survols civils et les nuisances sonores qu'ils occasionnent afin de préserver l'économie touristique du Lubéron et le bien-être de ses habitants.