Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > socio-esthéticiennes
Analyse > revendications.
Mme Eva Sas alerte Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur le statut des socio-esthéticiens(ne)s. Pour exercer, le socio-esthéticien(ne)s doivent tout d'abord être diplômé(es) en esthétique puis suivre une formation d'un an à l'issue de laquelle ils ou elles obtiennent un diplôme spécifique de socio-esthétique qui leur permet d'exercer en milieu médical, social et carcéral. Dans le milieu hospitalier, le socio-esthéticien(ne)s sont sur la même grille que les aides-soignantes et dans le privé ils ou elles doivent souscrire au statut d'autoentrepreneur pour intervenir auprès des réseaux de soins palliatifs, des associations ou des maisons de famille. La socio-esthétique, utilisée comme soin de support, est un précieux soutien pour les malades ou les personnes fragilisées. Basée sur les soins du visage et du corps (massages esthétiques, manucure, maquillage correcteur, etc.), cette discipline apporte une réponse personnalisée en s'adaptant aux maux et aux attentes des bénéficiaires. Leur mission a donc une vraie visée thérapeutique reconnue et appréciée par le personnel médical. Le statut actuel des socio-esthéticiens(ne)s ne paraît ainsi pas en adéquation avec l'utilité de ces professionnel(les) maintenant reconnu(es) de tous. Elle l'interroge donc sur sa volonté de remédier à cette situation et de mettre en place une concertation pour modifier le contenu de la fiche métier qui ne correspond pas à l'activité des socio-esthéticiens(ne)s et par ailleurs la création d'une grille tarifaire.