pharmaciens
Question de :
M. François de Rugy
Loire-Atlantique (1re circonscription) - Socialiste, écologiste et républicain
M. François de Rugy appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'engorgement des urgences des hôpitaux et de certaines consultations. Comme elle l'a justement rappelé, à plusieurs reprises, la solution principale à la problématique d'engorgement des urgences des hôpitaux est une meilleure organisation de la médecine de ville. Face à la réticence des médecins de ville, d'autres solutions complémentaires pourraient être envisagées avec notamment la proposition de l'Ordre national des pharmaciens. En effet, les pharmaciens sont des acteurs de santé publique, reconnus pour leurs compétences et surtout pour leur fonction sociale de proximité. Leur niveau d'étude et leur obligation de formation leur confèrent la capacité de prodiguer des soins de premier recours en complémentarité du médecin généraliste. Cependant, ils ne sont pas autorisés à délivrer de « petites ordonnances » ou à pratiquer des vaccinations, actes pour lesquels ils sont compétents. Ils dirigent ces patients vers les urgences ou les médecins, ce qui génère de l'incompréhension et surcharge les services concernés. C'est pourquoi l'Ordre national des pharmaciens fait la proposition de donner la possibilité aux pharmaciens de pratiquer certains actes bénins avec les prescriptions associées. Cette demande de leur part serait une réponse aux sollicitations de leurs clients et contribuerait à réduire le nombre de visites aux services des urgences des hôpitaux. Il lui demande si cette question de l'élargissement des prérogatives des pharmaciens a été mise à l'étude de ses services.
Auteur : M. François de Rugy
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : Affaires sociales et santé
Ministère répondant : Solidarités et santé
Date :
Question publiée le 5 juillet 2016
Date de cloture :
20 juin 2017
Fin de mandat