Rubrique > transports
Titre > Péage de L'Union
M. Jean-Luc Lagleize attire l'attention de Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports, sur la situation du péage situé sur la commune de L'Union, dans sa circonscription, la deuxième de la Haute-Garonne, et plus particulièrement sur ce qui est appelé le « petit péage ». L'autoroute A68 relie Albi et le Tarn au périphérique toulousain. Cette autoroute gratuite depuis Albi devient payante pour ses derniers kilomètres entre Montastruc-la-Conseillère et L'Union. Le péage est situé sur la commune de L'Union, à quelques kilomètres de l'arrivée sur Toulouse. Un autre péage dit « le petit péage » permet aux habitants et aux salariés de L'Union d'accéder aux derniers hectomètres de cette autoroute et de prendre directement le périphérique toulousain. Cette facilité permet d'éviter une surcharge de circulation dans cette commune de la première couronne et ses zones d'activité. Ce « petit » péage est actuellement un point de blocage majeur pour le développement économique et la mobilité dans cette zone. Les élus et les collectivités locales militent d'ailleurs de longue date pour sa suppression. En sus de Toulouse Métropole et du conseil départemental de la Haute-Garonne, un collectif de quatorze communes de l'agglomération toulousaine (Balma, Bazus, Beaupuy, Buzet-sur-Tarn, Castelmaurou, Lavalette, L'Union, Mondouzil, Montastruc-la-Conseillère, Montrabé, Paulhac, Pin-Balma, Roquesérière et Saint-Jean) souhaite supprimer ce frein aux déplacements des citoyens et au développement économique du nord-est toulousain. Enfin, ce péage est réputé pour être l'un des plus chers de France, puisque les automobilistes doivent débourser la somme de 50 centimes d'euro pour effectuer seulement quelques centaines de mètres sur l'A68 depuis le périphérique puis sortir vers L'Union. Idéalement, la suppression de ce péage pourrait permettre aux automobilistes d'emprunter ce tronçon gratuitement, d'éviter de passer par l'échangeur de Balma-Gramont qui est actuellement saturé et de désenclaver la zone commerciale de Balma-Gramont, où se trouve le siège de nombreuses entreprises, en facilitant l'accessibilité à la rocade et à la station de métro Balma-Gramont sur la ligne A du métro de Toulouse. Toutefois, les modalités de suppression de ce péage sont liées au rachat de la concession détenue par Vinci Autoroutes. Son ministère a évalué ce rachat à plus de 100 millions d'euros, mais il porte sur les deux péages ensemble, alors que d'autres calculs avancent la somme de 15 millions d'euros pour le rachat du seul « petit » péage de L'Union. Il lui demande ce qu'il en est et quelle est la position du Gouvernement sur ce dossier. Il lui demande également s'il est possible de disposer d'une étude solide sur le coût de rachat du seul « petit » péage, et d'une étude d'impact sur la circulation de transit une fois ce péage éventuellement supprimé. Comme l'ont montré les Assises nationales de la mobilité, il est essentiel d'accorder une attention particulière aux transports de la vie quotidienne dans les zones périurbaines des métropoles, comme c'est le cas dans l'agglomération de Toulouse.
PÉAGE SUR LA COMMUNE DE L'UNION