Conséquences de la dévaluation de la livre libanaise pour les enseignants
Question de :
Mme Amélia Lakrafi
Français établis hors de France (10e circonscription) - La République en Marche
Mme Amélia Lakrafi appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, chargé du tourisme, des Français de l'étranger et de la francophonie, sur les conséquences de la dévaluation de la livre libanaise sur le niveau de ressources des enseignants de nationalité française recrutés en contrat local dans l'un des établissements d'enseignement français au Liban. Le pouvoir d'achat des intéressés a en effet été divisé par 5 sous les effets de la crise économique et du système bancaire que traverse le pays. À titre d'exemple, un salaire de fin de carrière d'un montant de 4 800 000 livres libanaises équivalait il y a encore quelques mois à 2 700 euros et n'en vaut à ce jour plus que 600. Cette situation est de nature à précariser durement ces enseignants qui ne disposent pas du statut plus protecteur de résident. Dans les années 90, une crise similaire au Liban avait donné lieu à la création d'une prime compensatoire exceptionnelle au profit des enseignants de nationalité française recrutés en contrat local. Au regard de ces éléments, elle souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement s'agissant de la reconduction d'une telle prime pour faire face au contexte actuel.
Auteur : Mme Amélia Lakrafi
Type de question : Question écrite
Rubrique : Français de l'étranger
Ministère interrogé : Tourisme, Français de l'étranger et francophonie
Ministère répondant : Économie, finances, souveraineté industrielle et numérique
Date :
Question publiée le 17 novembre 2020
Date de cloture :
21 juin 2022
Fin de mandat