15ème législature

Question N° 36362
de Mme Marine Brenier (Les Républicains - Alpes-Maritimes )
Question écrite
Ministère interrogé > Enseignement supérieur, recherche et innovation
Ministère attributaire > Enseignement supérieur et recherche

Rubrique > enseignement supérieur

Titre > Réforme des études de médecine

Question publiée au JO le : 16/02/2021 page : 1314
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Date de signalement: 29/06/2021
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Marine Brenier alerte Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la situation critique que subissent les étudiants de première année en médecine. Suite à la réforme de 2019, les modalités de cette première année ont été modifiées : suppression du numerus clausus, deux options à travailler afin de pouvoir se réorienter en cas d'échec, fin des QCM etc. Cette loi avait de bonnes intentions : diminuer le taux d'échec et permettre, dans un tel cas, de pouvoir mieux se réorienter. Pourtant, les inquiétudes sont grandes, tant chez les étudiants que chez leurs parents. La charge de travail est trop intense. Les modalités d'examen, les dates, la méthode de notation, ne sont pas transmises ou trop tardivement aux étudiants. L'interdiction de redoubler et le poids d'une moyenne éliminatoire en mineure sont une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes qui commence à bien trop peser. De plus, pour cette année de transition, on découvre que les fonds qui devaient être débloqués afin d'augmenter le nombre de places en deuxième année (afin de supporter le cumul avec les redoublants de la PACES), ne l'ont pas été. Il est temps de réagir. Plusieurs ajustements peuvent encore être faits pour que cette année, déjà très difficile en raison du contexte sanitaire, ne soit pas encore plus terrible. Les étudiants attendent une réaction de la part du Gouvernement. Elle sollicite donc son intervention sur ce sujet dans les meilleurs délais, afin de ne pas abandonner les médecins de demain.

Texte de la réponse