Zones de non-droit liées au trafic de drogue
Question de :
Mme Marie-France Lorho
Vaucluse (4e circonscription) - Non inscrit
Mme Marie-France Lorho interroge M. le ministre de l'intérieur sur la lutte menée contre les zones de non-droit liées à la consommation de drogue à Paris. Le 6 mai 2021, M. le ministre déclarait que la « lutte contre le trafic de stupéfiants s'apparent[ait] à une guerre ». Or à Paris, le quartier de Stalingrad est en proie à une violence et une insécurité inouïes, dues à la consommation de crack. Depuis le démantèlement d'un camp de toxicomanes à la porte de la Chapelle, les consommateurs de crack, qu'il s'agisse de migrants ou de Français dont la plupart ne possèdent plus de papiers, ont envahi le quartier. Viols de femmes filmés, prostitution, consommation de crack à proximité des aires de jeux pour enfants, agressions : tant de faits dramatiques sont devenus le quotidien des habitants de ces quartiers. Si les forces de l'ordre tentent de faire évacuer les lieux depuis près d'une semaine, pour regrouper les personnes droguées au jardin d'Éole adjacent, l'insécurité demeure prégnante et les habitants du quartier continuent de vivre dans la peur. Cette solution temporaire apparaît inefficace pour bannir de façon définitive les consommateurs de la zone ; pire encore : elle ne prévient pas la formation d'une nouvelle colline du crack potentielle, à l'image de celle qui s'était constituée en 2019. Elle lui demande quelles solutions il compte mettre en œuvre pour lutter efficacement contre ces zones de non-droit, où sont atteints des sommets dramatiques de violence.
Auteur : Mme Marie-France Lorho
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sécurité des biens et des personnes
Ministère interrogé : Intérieur
Ministère répondant : Intérieur
Date :
Question publiée le 1er juin 2021
Date de cloture :
21 juin 2022
Fin de mandat