15ème législature

Question N° 41115
de Mme Caroline Janvier (La République en Marche - Loiret )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > contraception

Titre > Égalité d'information et d'accès des jeunes sur la contraception

Question publiée au JO le : 21/09/2021 page : 6947
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Caroline Janvier interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur les différentes étapes du renforcement de l'accès à la contraception pour les jeunes jusqu'à l'âge de 25 ans. Après l'annonce par M. le ministre de la gratuité de la contraception jusqu'à l'âge de 25 ans pour les jeunes femmes de France, elle tient avant tout à saluer cette décision du Gouvernement qui marque un pas supplémentaire décisif vers la liberté contraceptive, en garantissant l'accès à la contraception de toutes les jeunes femmes jusqu'à l'âge maximal où elles deviennent toutes indépendantes du foyer familial, notamment en termes financiers. À l'occasion de cette annonce très positive, elle l'interroge en complément sur deux thématiques proches de celle-ci. D'une part, elle appelle les pouvoirs publics à continuer d'appuyer la recherche médicale visant à proposer une contraception masculine aux jeunes gens afin que la charge mentale de la contraception soit plus égale entre hommes et femmes, notamment au sujet d'une pilule masculine dont les effets secondaires éventuels pourraient ne pas dépasser en importance ceux de la pilule féminine. D'autre part, elle attire son attention sur l'importance essentielle pour les prescripteurs de contraception féminine de systématiquement présenter l'ensemble des options disponibles pour les jeunes femmes. En effet, durant longtemps, la culture médicale française tendait à présenter la pilule contraceptive comme la solution idéale pour ces dernières en omettant des alternatives telles que l'implant ou encore le DIU, voire à décrire ce dernier comme un contraceptif rendant la femme stérile (d'où le surnom très répandu de « stérilet » alors que ce n'est pas le cas. Elle salue ainsi sa décision d'étendre aux moins de 25 ans la gratuité de la contraception féminine et l'interroge sur l'action du Gouvernement quant aux enjeux soulevés dans la présente question.

Texte de la réponse