15ème législature

Question N° 42952
de Mme Brigitte Kuster (Les Républicains - Paris )
Question écrite
Ministère interrogé > Éducation nationale, jeunesse et sports
Ministère attributaire > Éducation nationale et jeunesse

Rubrique > ministères et secrétariats d'État

Titre > Propagation des thèses « woke » au ministère de l'éducation nationale

Question publiée au JO le : 07/12/2021 page : 8651
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Brigitte Kuster interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur la dichotomie entre la fermeté affichée contre les théories woke et la pratique au sein des instances du ministère de l'éducation nationale. Ainsi, Canopé, l'éditeur officiel des ressources pédagogiques, propose de « maîtriser le vocabulaire aux identités de genre » et de rechercher « l'étymologie et la signification des préfixes hétéro, homo, trans, cis, inter et bi ». Ce même éditeur invite à repérer les « stéréotypes » dans une image, à savoir entre autres « les couples hétérosexuels, la mariée en blanc, la mère qui pleure ». Mais la formation des enseignants n'est pas épargnée puisque Canopé propose aussi des formations continues aux enseignants pour apprendre à « défaire la norme cisgenre » et « repérer les manifestations de la cisnormativité en milieu scolaire », afin de travailler sur la « cisnormativité avec leurs élèves ». De plus, l'Institut national supérieur du professorat de Créteil inculque que « le système scolaire reproduit une différenciation entre les sexes, sources d'inégalités scolaires, sociales, économiques et politiques ». Enfin, le Conseil d'orientation des politiques de jeunesse (COJ) est présidé par un militant associatif connu pour son engagement pour « des espaces de parole racisée et LGBTQIA+ à permanence non mixte », en contravention avec les valeurs de la République et la laïcité. En conséquent, elle demande quelles mesures il prendra pour mettre un terme aux dérives au sein même des services du ministère.

Texte de la réponse