15ème législature

Question N° 43123
de M. Christophe Naegelen (UDI et Indépendants - Vosges )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > professions et activités sociales

Titre > Ségur de la santé - section privée

Question publiée au JO le : 14/12/2021 page : 8806
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Christophe Naegelen interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des professionnels du secteur social et médico-social. Les inégalités salariales dont sont victimes ces professionnels entre le secteur privé et le secteur public contribuent à la pénurie et aux difficultés de recrutement de ce secteur. Pourtant, ces professionnels interviennent auprès de personnes en situation de handicap, des personnes âgées, auprès des enfants et participent à la lutte contre les exclusions, des addictions. Ils ont su montrer de nouveau leur implication et leur dévotion au service de la société lors de l'épidémie du covid-19. Mais celle-ci a également mis en lumière l'absence d'attractivité et de reconnaissance de cette profession. La revalorisation salariale du Ségur de la santé a partiellement réparé une décennie de gel des salaires, mais n'a en rien réglé les problèmes de fond. Alors qu'ils possèdent le même statut et les mêmes diplômes, les agents des établissements privés sont exclus des revalorisations prévues par le Ségur de la santé. Pourtant leurs conditions de travail sont tout autant difficiles : horaires décalés, travail de nuit, le weekend, salaire bas. Cette absence de reconnaissance de leur engagement quotidien a pour conséquence le départ de ces professionnels vers des établissements bénéficiant des dispositions du Ségur de la santé. Face à cette situation alarmante, il lui demande quelles actions urgentes le Gouvernement entend mettre en place afin d'enfin reconnaître ces professionnels pour l'indispensable contribution qu'ils apportent à la société.

Texte de la réponse