Question écrite n° 5515 :
Ventes par correspondance

10e Législature
Question signalée le 3 octobre 1994

Question de : M. Masson Jean-Louis
- RPR

M. Jean-Louis Masson appelle l'attention de M. le ministre des entreprises et du developpement economique, charge des petites et moyennes entreprises et du commerce et de l'artisanat, sur une pratique de vente par correspondance qui tend a se developper, par laquelle une societe, dont le siege se situe generalement a l'etranger, tente d'influencer certains consommateurs, en employant des formules comminatoires du style « le destinataires est tenu... » et en utilisant des termes faisant reference au service public de La Poste, comme « notifications postales officielles », pour les contraindre a acquerir un objet pour lequel ils n'ont jamais passe commande. Dans la plupart des cas, le libelle exact de la societe n'apparait pas, non plus que l'adresse de son siege social. Il semble que face a de tels procedes, qui s'apparentent a des ventes forcees, la justice francaise ne dispose pas de recours suffisants. Il lui demande s'il a eu connaissance de ces pratiques et quelles sont les mesures qu'il envisage de prendre, en accord avec son collegue le ministre de l'industrie, des postes et telecommunications et du commerce exterieur, pour y mettre fin.

Données clés

Auteur : M. Masson Jean-Louis

Type de question : Question écrite

Rubrique : Ventes et echanges

Ministère interrogé : entreprises et développement économique, chargé des petites et moyennes e

Ministère répondant : économie

Signalement : Question signalée au Gouvernement le 3 octobre 1994

Dates :
Question publiée le 13 septembre 1993
Réponse publiée le 10 octobre 1994

partager