16ème législature

Question N° 13487
de M. Vincent Ledoux (Renaissance - Nord )
Question écrite
Ministère interrogé > Santé et prévention
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > maladies

Titre > Les acouphènes

Question publiée au JO le : 05/12/2023 page : 10836
Date de changement d'attribution: 19/03/2024

Texte de la question

M. Vincent Ledoux appelle l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention, sur les acouphènes, qui sont « des bruits (sifflements, bourdonnements, grésillements, etc.) que l'on entend dans une oreille (ou les deux) ou dans sa tête sans qu'ils aient été émis par une source du monde extérieur » (assurance maladie). Dans plus de 80 % des cas, les origines des acouphènes sont associées à des troubles de l'audition, à la suite d'un traumatisme sonore ou à l'usure du système auditif (Fondation pour l'audition). Selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), en France, « environ 10 % de la population adulte seraient concernés par ce trouble auditif, avec un retentissement très variable d'un individu à l'autre, pouvant aller d'une simple gêne à un handicap sévère dans la vie quotidienne. Les formes très invalidantes représentent moins de 1 % des cas. Les acouphènes peuvent notamment entraîner des difficultés pour s'endormir ou se concentrer. Ils peuvent aussi provoquer des états d'anxiété et de dépression. Un cercle vicieux peut alors s'instaurer : l'anxiété générée par les acouphènes peut amplifier leur perception et aggraver la gêne ». Si les facteurs de risques sont de plus en plus aggravants, les solutions actuelles de remédiation quant à elles tournent autour des thérapies proposées aux patients pour réduire le risque lié aux traumatismes sonores, la stimulation de la langue et du nerf pneumogastrique ou encore des approches médicamenteuses qui constituent un échec à ce jour (Inserm). Alors que l'assurance maladie estime que plus de 8 millions de personnes souffrent d'acouphènes en France, il lui demande quelles dispositions sont prises par le Gouvernement pour améliorer la prévention et la prise en charge de cette maladie et faire progresser la recherche en vue d'améliorer les soins et les traitements en la matière.

Texte de la réponse