Sur l'absence d'action contre les check-points des trafiquants de stupéfiants
Question de :
Mme Gisèle Lelouis
Bouches-du-Rhône (3e circonscription) - Rassemblement National
Mme Gisèle Lelouis attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer sur les nombreux « check-points », ces barrages routiers qui fleurissent dans Marseille et la circonscription de Mme la députée, et qui interdisent la libre circulation des citoyens. Ces barrages, faits de palettes, de plots ou de blocs de béton, sont gardés par des guetteurs armés de pistolets et de talkie-walkie qui contrôlent l'ensemble des passages des habitants près des points de deal. Certains de ces points, dans sa circonscription, génèrent jusqu'à 100 000 euros par jour, attisant les règlements de compte, (50 morts depuis un an). Le trafic de stupéfiants mène une vie insoutenable aux honnêtes habitants de ces quartiers, faites de menaces, d'intimidations et d'entraves au déplacement dans les quartiers tenus par les trafiquants de stupéfiants. La liberté de circuler est pourtant un droit fondamental reconnu. Elle lui demande donc ce qu'il compte enfin faire pour détruire ces barrages afin de restaurer la libre et sereine circulation des habitants dans ces zones de non-droit pour lutter contre le trafic de stupéfiants.
Auteur : Mme Gisèle Lelouis
Type de question : Question écrite
Rubrique : Drogue
Ministère interrogé : Intérieur et outre-mer
Ministère répondant : Intérieur et outre-mer
Date :
Question publiée le 13 février 2024
Date de cloture :
11 juin 2024
Fin de mandat