16ème législature

Question N° 18152
de M. Jean-Hugues Ratenon (La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale - Réunion )
Question écrite
Ministère interrogé > Travail, santé et solidarités
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > outre-mer

Titre > Epidémie de choléra et leptospirose

Question publiée au JO le : 28/05/2024 page : 4224
Date de changement d'attribution: 04/06/2024
Question retirée le: 11/06/2024 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Jean-Hugues Ratenon alerte Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités sur l'épidémie de choléra et de leptospirose à La Réunion. La France est un pays développé et la 3e puissance économique d'Europe. Pourtant deux épidémies : la leptospirose et le choléra frappent violement La France de l'océan Indien. Deux maladies des pays pauvres qui frappent deux territoires français. Un enfant de 3 ans est mort du choléra à Mayotte. N'est-ce pas là, le résultat de l'abandon des territoires dit d'outre-mer ? Le choléra met une fois de plus en lumière le sous-développement du 101e département français. Une épidémie qui risque de s'étendre à La Réunion. La Réunion qui est déjà confrontée à une autre maladie : la leptospirose. Depuis le début de l'année, elle fait face à une forte augmentation de cas, du jamais vue. Le constat : déjà 2 morts, 70 % d'hospitalisations et 25 % en soin critique. Le 8 avril 2024, l'agence régionale de santé (ARS) communique que l'épidémie de leptospirose est d'ampleur inédite avec des pics épidémiques records. Cela contribue à la saturation des hôpitaux qui à ce jour est de l'ordre de 90 % dans les services concernés. La Réunion dispose de 15 % de lit en MCO et 40 % de lit de rééducation en moins par rapport à la moyenne nationale. Pourquoi ? Les conséquences : pression sur les services, pression sur le personnel soignant à La Réunion comme à Mayotte. Il l'interroge sur les décisions qu'il compte prendre pour faire face à ces épidémies et mettre en pratique les propositions d'éradication des maladies et de rattrapage du service public.

Texte de la réponse