16ème législature

Question N° 843
de M. Bertrand Petit (Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES) - Pas-de-Calais )
Question écrite
Ministère interrogé > Économie, finances, souveraineté industrielle et numérique
Ministère attributaire > Économie, finances, souveraineté industrielle et numérique

Rubrique > énergie et carburants

Titre > Prix exorbitants des carburants portant atteinte au pouvoir d'achat des Français

Question publiée au JO le : 16/08/2022 page : 3797
Question retirée le: 06/12/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Bertrand Petit alerte M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur les conséquences alarmantes des prix des carburants. Insupportable ! C'est le mot qui revient le plus souvent de la part des concitoyens qui n'en peuvent plus face aux coûts des carburants, qui sont et qui demeurent au plus haut depuis des mois. Dans sa circonscription, M. le député entend des choses qu'il n'aurait jamais imaginé entendre. Des travailleurs modestes qui envisagent de renoncer à leur emploi en raison de ces coûts. Ils sont souvent rémunérés au SMIC, voire un peu plus, et sont contraints de prendre leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail. En réalité, ils n'y arrivent plus ! Ils sont étranglés, asphyxiés financièrement et envisagent donc, en dernier recours, de renoncer à leur emploi. Cette situation est inacceptable et d'évidence insupportable. Et que dire des salariés pauvres comme des retraités aux faibles pensions qui écrivent régulièrement pour exprimer toute leur angoisse au moment de faire remplir leur cuve avant l'hiver, sans savoir s'ils pourront honorer la facture. Enfin, M. le député veut se faire aussi l'écho des moments difficiles que vivent les entreprises : celles du transport, les artisans et commerçants ambulants et les agriculteurs, dont les véhicules sont le premier outil de travail. De toute évidence, les remises, les chèques ou autres ristournes ponctuelles annoncées (30 centimes en septembre et octobre puis 10 centimes en novembre et décembre 2022), auxquelles plus personne ne croit ni n'adhère et qui, de toute façon ne concerneront pas l'ensemble des Français, ne sauraient suffire. Pour toutes ces raisons et afin de répondre à l'urgence du moment, il lui demande de lui préciser les mesures fortes et concrètes qu'il entend prendre afin de bloquer le prix des carburants à un niveau acceptable.

Texte de la réponse