Idéologie dite « woke » dans les universités françaises
Question de :
Mme Florence Goulet
Meuse (2e circonscription) - Rassemblement National
Mme Florence Goulet attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'influence grandissante de l'idéologie dite « woke » dans les universités françaises, comme en témoigne la récente inquiétude portée par des étudiants autour du module « SENSE » imposé aux étudiants de l'université de Lorraine. Ce module de 30 heures rédigé en écriture inclusive est présenté par la faculté de Lorraine comme permettant d'appréhender les « problématiques liées à l'Égalité, Diversité et Inclusion (EDI) ainsi que les enjeux liés à l'énergie, au climat et à la biodiversité ». Conditionnant désormais l'obtention de ce diplôme, le module assume de faire intervenir des représentants d'associations sans aucune expertise dans les domaines présentés avec un programme qui met en avant les thèses postmodernistes issues de la « French Theory » américaine de promotion d'une idéologie racialiste. Ces dérives militantes portent atteinte à la crédibilité des diplômes délivrés par les établissements et à la qualité de l'enseignement supérieur et aux principes fondamentaux de neutralité et d'exigence scientifique. Aussi, elle souhaite connaître sa position sur cette obligation de modules militants aux étudiants, comme c'est le cas dans l'université de Lorraine, et lui demande s'il entend garantir que les enseignements dispensés dans les universités respectent les valeurs de neutralité et de rigueur scientifique.
Auteur : Mme Florence Goulet
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : Enseignement supérieur et recherche
Ministère répondant : Enseignement supérieur et recherche
Date :
Question publiée le 3 décembre 2024